Moi j’aime bien les films d’horreur.
Mais, vivant dans une maison avec des escaliers en bois qui craquent, j’ai pris l’habitude de les regarder à midi.
Sinon, je suis incapable d’aller faire pipi sans allumer toutes les lumières.
Et je ne vous parle même pas de m’endormir.
« I am the pretty thing that lives in the house » d’Oz Perkins est sorti sur Netflix il y a quelques temps déjà.
Les échos ne sont pas terribles, mais je trouve l’affiche magnifique :
Oui, une belle affiche peut donner envie de regarder un film.
Pour résumé, IATPTTLITH (même en initiales, le titre est imbuvable) raconte l’histoire d’une infirmière qui travaille à domicile et s’installe dans la maison d’Iris Blum, âgée et dépendante.
La maison est magnifique mais calme et aussi chiante silencieuse que la locataire.
D’ailleurs, les seules fois où Iris ouvre la bouche c’est pour appeler l’infirmière « Polly » alors qu’elle se prénomme Lily.
Polly n’est pas sa fille mais le personnage de son livre. Et peut-être plus encore.
Bon, autant vous le dire de suite, je me suis emmerdée à mort.
J’ai essayé hein. L’ambiance est lente, pesante dès le début. La petite musique typique des films d’horreur tourne tout le long pour créer cette atmosphère.
On se dit qu’on va flipper sa race à un moment. Surtout que dès les premières minutes, Lily nous prévient qu’elle va mourir.
Alors on attend.
Ah un fantôme. Cool.
Ensuite ?
Ah c’est tout ?
Voilà.
Je prendrai bien un petit thé tiens.
Hum. Coquelicot ou framboise ?
Ah c’est fini ?
C’est bien de faire des films visuellement beaux. Mais il faut aussi savoir tisser une intrigue, faire monter la tension petit à petit (surtout pour un film d’horreur).
« I am the pretty thing that lives in the house » possède un titre aussi long qu’il est mou.
Vite vu, vite oublié.
Ah dommage, le titre me donnait carrément envie, tiens (l’affiche aussi, mais je trouvais le titre joliment creepy)…
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